A l’origine du Caporal Justice

Quelle est la véritable origine du Caporal Justice ?
Certains diront : « Ce n’est qu’une pâle imitation de Captain America ! » Ce qui n’est pas vrai du tout. Les puristes de Marvel devraient apprendre à se torcher le cul et encaisser le fait que désormais mutants et autres super héros à la bannière étoilée sont désormais… entre les pattes d’une souris lubrique nommée Mickey. Alors que le Caporal Justice est indépendant… comme les Corses… ou presque !
Un personnage comme Captain America n’a pas grand-chose d’original tandis que le Caporal Justice est bel et bien une pure émanation du génie créatif humain… j’en fait probablement des caisses mais c’est pas grave ! L’autosatisfaction c’est important.

L’origine du Caporal Justice est multiple. La première apparition du Caporal se fait dans une mauvaise feuille de chou en 1999 durant un service militaire, l’un des derniers. L’obligation militaire, héritière de la conscription, étant à l’origine du statut de citoyen-soldat, je tiens à le rappeler.
Créé afin de faire rire des camarades de contingent, le Caporal sera mis en sommeil à partir de 2000 et pendant près de quinze ans.
Des équipes d’archéologues pourraient fouiller pendant plusieurs saisons, à notre connaissance, les premières publications du Caporal Justice, relativement confidentielles, ont toutes disparues. C’est malheureusement une perte immense pour l’humanité mais paradoxalement c’est aussi une formidable opportunité pour créer la légende des origines.

Le Caporal Justice archaïque n’a bien sûr rien à voir avec le Caporal Justice moderne, celui que vous connaissez et que vous aimez tant.
Le Caporal Justice moderne s’inspire d’un personnage ayant réellement vécu : Albert Séverin Roche.

Albert Séverin Roche naît le 5 mars 1895 à Réauville dans la Drôme. Lors de la mobilisation de 1914, Albert voudra s’engager mais jugé trop chétif par le conseil de révision, son volontariat sera refusé.
Albert, comme tant d’autres Français à cette époque, veut aller se battre et se présente tout de même au centre d’instruction d’Alban qui l’affectera enfin au 30ème bataillon de Chasseurs.
Mais l’incorporation d’Albert la teigne se passe mal. Très mal noté et peu apprécié, il décide de déserter le casernement du bataillon de Chasseurs… pour rejoindre le front et aller se battre.
Rattrapé par les gendarmes, il passera devant un conseil de guerre. Celui-ci le punira sévèrement de son envie de se battre… en l’envoyant se battre… c’est aussi ça la France !
En juillet 1915, il sera affecté au 27ème bataillon de Chasseurs Alpins, surnommés les Diables bleus par les Allemands… non, rien à voir avec les Schtroumpfs !
A partir de ce jour, les faits d’armes d’Albert Roche relégueront le personnage de Rocambole au rang de vulgaire pignouf de kermesse.
Se portant volontaire pour aller détruire un nid de mitrailleuses, il rampera vers un tuyau de cheminée de poêle, y jettera plusieurs grenades qui détruiront une partie de la position adverse. Les Allemands croyants être attaqués par tout un bataillon, se rendent aussitôt. Albert revient vers ses lignes avec toutes les mitrailleuses et huit prisonniers pour les porter.
En Alsace, dans les environs de Sudel, l’armée allemande effectuera une lourde préparation d’artillerie sur les positions françaises avant de lancer les vagues d’assauts de l’infanterie.
Les soldats Allemands, sûrs du succès de leur artillerie, s’apprêtèrent à cueillir des positions françaises complètement nettoyées lorsque plusieurs dizaines de coups de feu les accueillirent. Face à eux, dans la tranchée ravagée par les obus allemands, plusieurs fusils les tiraient comme des lapins.
Les officiers et sous-officiers Allemands se rendant compte que la garnison française était encore pleinement opérationnelle, décidèrent de battre en retraite.
En réalité, l’artillerie allemande avait fait son œuvre. Toute la garnison française avait été tué… sauf un soldat. Devinez qui ? Albert la teigne !
Après le bombardement ennemi, Albert ramassa et positionna tous les fusils de ses camarades morts sur le parapet et attendit. Lorsqu’il aperçut la vague d’assaut allemande s’approcher, il se mit à tirer alternativement avec tous les fusils, courant le long de sa position et la défendant ainsi seul contre plusieurs centaines d’ennemis et les mettant finalement en déroute.
Lors d’une mission de reconnaissance avec un lieutenant, il sera fait prisonnier avec son officier, blessé lors de l’escarmouche.
Séparé de son lieutenant, il sera installé dans une casemate en vue d’un interrogatoire. Albert la teigne désarme son interrogateur, le tue avec son propre pistolet, s’échappe, va libérer son officier… et revient vers les lignes françaises avec quarante deux prisonniers et son lieutenant sur le dos.
En 1917, durant la bataille du Chemin des Dames, un capitaine tombe blessé dans le no man’s land. Albert va le chercher et le ramène au bout de dix longues heures passées dans la boue et les trous d’obus, à éviter de se faire bigorner par une balle ou un obus.
Il confie le capitaine à des brancardiers puis va simplement se reposer dans un trou de guetteur. Réveillé par une patrouille qui croit avoir à faire à un déserteur, Albert est aussitôt envoyé en prison.
En pleine période des fameuses mutineries de 17, Albert est sommairement condamné à mort et un peloton est convoqué pour le lendemain.
Au moment où le peloton allait exécuter Albert, une estafette arrive et suspend aussitôt la sentence. Le capitaine qu’Albert avait sauvé, était sorti de son coma et avait apporter son témoignage pour sauver les miches de notre Poilu préféré.

À la fin de la guerre, Albert la teigne comptabilise un peu plus de trois années au feu, neuf blessures, mille cent quatre vingt prisonniers de guerre à seulement vingt-trois ans et en étant toujours resté soldat de deuxième classe.
En novembre 1918, son dossier sera examiné par le général Foch qui s’écriera : « Nom d’une pute ! Il a fait tout cela, et il n’a pas le moindre galon de laine ! »
Le 27 novembre 1918, sur le balcon de l’hôtel de ville de Strasbourg, Foch présentera Albert la teigne aux Alsaciens : « Alsaciens, je vous présente votre libérateur, Albert Roche. C’est le premier soldat de France ! » La foule immense des Alsaciens acclamera Albert… des trucs pareils, c’est quand même mieux qu’une pendante !
Il recevra quand même la croix de la légion d’honneur ainsi que deux ou trois autres médailles et fera partie des onze soldats désignés pour choisir le Soldat Inconnu. Il portera le cercueil de celui-ci lors de la cérémonie à l’Arc de Triomphe.

Devinez ce que devint Albert après toutes ces aventures ?… Il est simplement rentré chez lui où il est devenu cantonnier et pompier volontaire.
Le 14 avril 1939, il est renversé par une voiture alors qu’il descendait d’un autobus… quatre mois et demi plus tard, Adolf déclenchait la deuxième guerre mondiale en envahissant la Pologne. Hasard, coïncidence ? Je ne crois pas !

Albert Séverin Roche fut finalement un type incroyable tout au long de sa vie. Adolescent et jeune homme chétif, il ira jusqu’à déserter pour aller faire la guerre… encore un paradoxe à la française !
Simple soldat que rien ne distingue de millions d’autres, il se taillera pourtant un palmarès de connétable. Il rencontrera le généralissime Foch, le général Mangin ainsi que le roi d’Angleterre, Georges V et après tout cela il rentrera tout simplement chez lui, devenant un modeste cantonnier.
À ses obsèques, Daladier exigera que les honneurs militaires lui soient rendus. Pour un tel bonhomme, c’est quand même la moindre des choses.
Il était évident de rendre hommage à notre Albert en s’inspirant (librement, je vous l’accorde) de ses faits d’armes pour le Caporal Justice moderne… d’un autre côté, il eut été difficile de s’inspirer d’un participant des « Anges de la télé réalité », de Pierre Gattaz ou de François Hollande !

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Il n’a pas l’air content… d’un autre côté, vu le costard qu’il se tape !

Contrairement au Caporal Justice ou à Captain America, Les exploits d’Albert Séverin Roche ne durent rien à la science ou à l’ingénierie moderne. Seul son courage et, il faut bien le dire, une sacré dose de témérité alliés à un caractère bien trempé de teigne indomptable, permirent à Albert de montrer au monde qu’il était largement supérieur à ces héros issus de l’imagination d’écrivains ou d’auteurs de bandes dessinés.
Bien plus que cela, lui et bien d’autres hommes et femmes à travers l’Histoire du monde, prouvent que la simple humanité recèle parfois des trésors particulièrement surprenants d’héroïsme.
Les fantasmes d’une humanité supérieure liée à des changements d’ordres génétiques, chimiques, biologiques ou mécaniques, ne traduisent rien d’autre qu’un mépris inconscient et évident pour l’ordre naturelle et bien sûr pour l’humanité dans tout ce qu’elle peut avoir de simple mais aussi de naturellement et de parfaitement imparfait…
… et oui, évidemment le Caporal Justice s’inspire aussi de Captain America. Bah, quoi ! Ce ne pas parce que je bave allègrement sur un personnage que je vais me priver de lui piquer des trucs… vous feriez pareil !

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On a l’impression qu’il se prend un truc dans les fesses… et puis ce costume !!!

Intéressons-nous maintenant et justement au premier des Avengers : Captain America…qui en fait n’est le premier de rien du tout, c’est juste une mauvaise contrefaçon, utilisée à des fins de propagande outrancière et dont le filon, usé jusqu’à la corde depuis près de quatre vingt ans, commence à montrer des signes de faiblesse, la doctrine américaine du Big Stick commençant elle-même à s’essouffler et cela depuis quelques décennies déjà.
La seule particularité notable du Captain est que celui-ci est issu d’une expérimentation médicale visant à créer un super soldat.
Ce fantasme de créer tout une armée de soldats aux capacités surhumaines nous vient de la notion de guerre totale lié au progrès scientifique et à l’industrialisation.
C’est en quelque sorte une ébauche de ce que l’on appelle de nos jours le transhumanisme : l’homme chimiquement augmenté… qui fera vite un bon gros prout qui pue !
Car ce fantasme du « super soldat » a été réalisé dans la vraie vie… et comme chacun le sait, le principe du fantasme est de ne surtout pas être réalisé, au risque de voir ce même fantasme se transformer en cauchemar dantesque couplé avec une bombe à merde.
Les premiers à créer des supers soldats seront les Allemands grâce à la pervitine. Ce médicament massivement distribué dans les rangs de la Wehrmacht et de la Waffen SS durant toute la seconde guerre mondiale, permettra aux soldats du Reich, d’être pleinement opérationnels durant plusieurs jours d’affilée sans ressentir la moindre fatigue et en créant une sensation de bien-être et d’invincibilité.
Cette drogue, toujours en circulation de nos jours sous le nom de méthamphétamine ou cristal Meth, a pourtant causé de nombreux ravages dans les rangs allemands.
Plus tard, Américains, Soviétiques, Israéliens et beaucoup d’autres, testeront sur leurs soldats et bien évidemment toujours à leur insu, des produits miracles censés améliorer leurs performances sur les théâtres d’opérations.
Malheureusement si les premiers effets s’avèrent effectivement à chaque fois très prometteurs, les effets secondaires s’avèrent en revanche et systématiquement, désastreux pour la santé physique et psychologique des soldats cobayes qui n’ont plus rien de super.
Comme à chaque fois, les gouvernements et les états majors étoufferont les affaires par de minables pirouettes administratives ainsi que par des menaces envers les journalistes tentant de révéler ces scandales. Quant aux soldats, ils seront naturellement abandonnés à leur sort.
Le super soldat se révèle donc être bien plus qu’un mythe ou un fantasme, c’est une catastrophe sanitaire. Une expérience complètement débile qu’il ne faut surtout plus jamais réitérer.
Malheureusement cela ne risque pas d’arriver puisque ce fantasme est aussi étroitement lié aux doctrines politiques. Les nazis avaient le mythe de l’homme Aryen. Les soviétiques auront celui de l’homme nouveau et les Américains, dans leur comic book, celui de l’homo supérior : l’homme supérieur. Les comic book étaient des vecteurs de la propagande américaine. Cette dernière ne faisait que refléter les points communs entre la « démocratie » américaine et la « démocratie » allemande. De plus après la guerre, l’opération Paperclip organisera le transfert de plusieurs savants Allemands vers les Etats-Unis, notamment le docteur Kurt Blome, qui réalisera des expériences sur des prisonniers de camps de concentration et sera acquitté à Nüremberg. Aux Etats-Unis, durant la guerre froide, il travaillera sur la conception d’armes chimiques et biologiques… Coucou ! C’est la démocratie !
Les gouvernements américains ont donc plus à voir avec le régime nazi qu’avec les démocraties de la Grèce antique dont pourtant ils aiment se réclamer. C’est un peu comme si l’industrie de la pornographie essayait de s’ériger en héritière de l’amour courtois.

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Ok ! Là, il a de la gueule et ressemble enfin à quelque chose.

Mais revenons-en à Captain America et plus particulièrement à son contexte « culturel ». Celui-ci apparaît pour la première fois dans un comic book de 1940. Captain America est comparable à un panneau publicitaire. Il est porteur des valeurs américaines, défenseur du monde libre. Il est grand, fort, musclé, énergique, intelligent, cultivé, gentil, généreux, brave, bienveillant, sobre… bref, c’est une merde ! Il n’y a finalement pas grand-chose à dire sur lui… si ce n’est que le cinéma de divertissement dont il est le héros, subventionné par Mickey le pervers, est assez réussit et très distrayant… il faut être juste.
Il est à noter tout de même que l’évolution du Captain à partir des années 90 le rend intéressant. De bras armé de l’Amérique et défenseur des valeurs de la démocratie à travers le monde, le personnage devient un soldat ayant une légère tendance à l’indiscipline, ce qui le pousse, après bien des péripéties, à combattre son propre camp (la pseudo démocratie) car ce dernier a, quant à lui, une légère tendance à ressembler à l’ennemi d’autrefois. Bref, le nouveau Captain ne transige pas et ne fait pas dans le compromis. Il ressemble enfin à un vrai soldat.
Les super héros, issus de la culture populaire, ne sont absolument pas une invention des Américains. Les Américains n’inventent rien, ils copient ou ils adaptent.
Les premiers super héros de la littérature populaire sont d’origine européenne et plus particulièrement française. Il faut pour cela remonter jusqu’à la veille de la première guerre mondiale. Dans la France de la Belle Epoque, s’est développé toute une littérature autour de personnages fantastiques, tous étroitement liés aux récents progrès scientifiques, notamment la découverte du radium et les travaux sur la radioactivité par Pierre et Marie Curie.
La société d’avant la Grande guerre, baignée par la doctrine du positivisme d’Auguste Comte, sera friande des aventures du Nyctalope, d’Arsène Lupin, de Fantomas ou du docteur Mabuse.
Mais naturellement après les horreurs de 14-18, ses nombreux deuils et en rajoutant l’immense cortège funèbre des victimes de la grippe espagnole et l’émergence du totalitarisme bolchevique, la confiance aveugle envers les progrès scientifiques s’était quelque peu estompée et le positivisme commença à tomber en désuétude.
Finalement la mode européenne du roman populaire et de ses supers héros au radium sera définitivement achevé par les premiers coups de canon de la seconde guerre mondiale.

Mais ces supers héros Français de la Belle Epoque avaient des ancêtres littéraires. Avant Maurice Leblanc, Pierre Souvestre ou Jean de La Hire, les feuilletonistes du 19ème siècle avaient créés les ancêtres des supers héros : les gentilshommes justiciers.
Le grand-duc de Gérolstein d’Eugène Sue et Rocambole de Pierre Ponson du Terrail étaient les précurseurs littéraires d’Iron Man et de Captain America… mais on peut remonter encore plus loin.

La plupart des supers héros et des supers méchants de Marvel ou de DC Comics, possèdent des attributs d’insectes ou d’animaux. L’araignée, la chauve-souris, la guêpe, la panthère, la fourmi, le chat et bien d’autres.
Enfin certains de ces supers héros, hommes et femmes, revêtent des combinaisons de métal pour aller combattre le crime.
Ça ne vous dit rien ? Allons, un petit effort !… bon, je vais vous aider.
Prenez par exemple une adolescente dotée d’un super pouvoir et faites-lui revêtir une combinaison métallique… une armure, si vous préférez ! Faites-lui rencontrer un chef d’état, injustement spolié de ses droits par des créatures étranges venues d’un autre monde… Donnez enfin une armée à cette petite jeune fille et envoyez-la foutre méchamment sur la gueule aux envahisseurs dans le but de les bouter hors de France… et vous avez Jeanne d’Arc.
Les gentilshommes justiciers, les supers héros Français au radium et les supers héros Américains à la créatine ont tous des ancêtres communs ayant réellement existé : le chevalier et le bandit d’honneur.
Jeanne d’Arc, Bertrand du Guesclin, Jean Chouan, Mandrin ou Bayard se retrouvent tous, consciemment ou inconsciemment, dans les personnages fictifs de la culture populaire du 19ème siècle à nos jours.
D’un point de vue littéraire, on pourra même remonter jusqu’à la geste arthurienne et au roman courtois mais en règle générale, la vaste et foisonnante période du moyen âge donnera dans la réalité un nombre incalculable de héros.
Leurs supers pouvoirs résidant en une foi indéfectible envers Dieu, leur permet de réaliser des prouesses particulièrement impressionnantes et le plus souvent bien au-delà de la compréhension humaine. La foi déplace des montagnes, c’est bien connu.

Enfin il y a cette vieille coutume d’attribuer à un personnage de super héros, des caractéristiques animales.
Il y a dans cette pratique, un lien évident avec le vieux fond païen que nos cultures modernes n’ont pas réussis à faire totalement disparaître.
Au moyen âge, pour en revenir à cette période, les nobles s’attribuaient parfois un animal sauvage pour orner leurs armes et ainsi se faire reconnaître sur les champs de bataille, (histoire d’éviter de se prendre un coup d’épée par un copain).
L’héraldique, en tant que science du blasonnement et élément du droit médiéval, reprenait et popularisait ainsi une antique pratique païenne : le totémisme.
De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le totémisme des peuples Amérindiens qui sera récupéré voire singé.
Certains grands personnages de l’histoire des Amérindiens ont d’ailleurs laissés une trace dans la culture américaine moderne.
Tecumseh et son frère, le prophète Tenskwatawa. Le chef Pontiac, Géronimo, Sitting Bull, le prophète Black Elk et beaucoup d’autres.
Les prophètes avaient des visions de l’avenir et parlaient aux esprits et aux animaux. Certains guerriers étaient réputés pour être insensibles aux balles, d’autres enfin, avaient la capacité de se rendre invisibles aux yeux de leurs ennemis, ce qui est pratique pour éviter de se prendre une branlée par les assassins du FBI.
Ces supers pouvoirs, made in chaman, sont bien réels (sauf pour ceux qui n’y croient pas mais ce public ne nous intéresse pas) toutefois ils n’empêchèrent pas les défaites des nations Indiennes face à la duplicité du gouvernement américain… peut-être que le Caporal Justice devra, à l’avenir, faire un tour aux Amériques…

Pour conclure, les super héros ne sont qu’une manière de fantasmer un présent mais aussi un futur dont les incertitudes, inquiètent un peu nos contemporains… il y a quand même de quoi mais cela traduit surtout un sentiment d’insécurité bien réel.
Nos cultures et l’histoire, antiques et récentes, ont permis d’étoffer des personnages plus ou moins plaisants mais on préférera tout de même les héros historiques à ces héros de papier glacé. Leur humanité simple et imparfaite est plus rassurante et plus à notre portée quant à l’exemple et au modèle.
Jeanne d’Arc, Du Guesclin, Turenne, Foulques Nerra, Géronimo et bien sûr Albert Séverin Roche, ont plus de profondeur et sont bien plus sympathiques que tous ces héros Marvel et DC Comics… hormis le Caporal Justice, bien sûr, que tout le monde adore… surtout les femmes… les coquines !

Captain-Franchouillard

Ouahahah ! Trop rigolo capitaine Franchouille !

 

 

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