Index – épisode 5

Les Balkans

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L’annexion des anciens sandjaks de Bosnie et d’Herzégovine faisait partie du projet du roi Pierre Ier de Serbie quant à la création d’un royaume unifié des Slaves du sud (Yougoslavie), mais ce projet sera remis en question avec la guerre.
En 1918, avec l’éclatement de l’empire austro-hongrois, le projet de royaume de Yougoslavie devient une réalité avec à sa tête le fils du roi Pierre Ier, Alexandre Ier de Yougoslavie.

 

 

La manœuvre d’Uskub

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Vous vous en doutez, la place forte d’Uskub n’est pas tombée aussi facilement que décrit dans l’épisode 5.
Après la victoire de Dobro Polje, le général Franchet d’Espèrey envoie en avant de l’armée, une cavalerie de trois mille hommes commandée par le général Jouinot-Gambetta. Cette cavalerie, composée de Spahis et de Chasseurs d’Afrique, au lieu de progresser sur des axes praticables mais forcément sous la surveillance de soldats Bulgares et Allemands, prendra des chemins de traverse jusqu’à totalement disparaître de la vue de tous pendant près de dix jours.
Dix jours plus tard, la colonne de cavalerie aura traversé toute la Macédoine par des chemins de montagnes réputés inaccessible (y compris pour les chevaux) et arrive aux portes de la place forte d’Uskub (de nos jours : Skopje) tenue par cinquante mille soldats Bulgares.
À un contre vingt, sans ravitaillement, sans soutien d’artillerie, sans communication et surtout après avoir crapahuter dans les montagnes sur plus de cent vingt kilomètres, les trois mille cavaliers Français… chargent les cinquante mille Bulgares qui disposent en plus d’un train blindé. Mais… Surprise ! Les Français prennent la ville d’Uskub… d’où l’expression : prendre la ville par surprise.

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L’amitié franco-serbe

Résultant certes du jeu d’alliances d’avant 1914 mais remontant bien plus loin que cela (Voir article Pierre Ier de Serbie), cette amitié sera lâchement remise en question d’abord durant la guerre de Bosnie et enfin en 1999, durant la guerre de lâches que pratiquera l’OTAN afin d’amputer la Serbie du Kosovo.
Depuis la Serbie est considérée avec mépris par le « camp du bien » tandis que le Kosovo reçoit tous les honneurs comme à la commémoration des cent ans de l’armistice de 1918.
Pourtant nos frères Serbes, eux, se souviennent de cette vieille amitié et les patriotes et nationalistes Français continuent d’honorer cette amitié notamment avec l’association « Solidarité Kosovo » qui vient en aide aux minorités serbes de la province sécessionniste.

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Monument de la reconnaissance à la France à Belgrade

 

Le Kosovo

Le Kosovo… en 1999, l’OTAN balance ses bombes sur la Serbie et sa population civile (parce que envoyer des troupes au sol et combattre directement l’armée serbe, leur collait les miquettes) afin de forcer les Serbes à quitter le Kosovo.
On ne le dira jamais assez : Le Kosovo est une province appartenant à la Serbie et arrachée à ce même pays au profit d’un projet fumeux de « Grande Albanie » et servant avant tout les politiques de déstabilisations régionales financés par les USA et l’UE.
L’état du Kosovo (rires)… la province rebelle sécessionniste du Kosovo, occupée par une armée étrangère cosmopolite est dirigée par le chef de bande Hashim Thaçi. Celui-ci autorise le nettoyage ethnique des Serbes et des Roms ainsi que l’élimination des Albanais pro-Serbes et en profite pour alimenter les trafics d’organes et d’esclaves de l’UÇK et de la mafia albanaise.
Se sentant protégé par les bombes de l’OTAN et dans une moindre mesure par les lopettes de l’UE, UÇK et mafia albanaise se tournent désormais vers la Macédoine et commenceraient à lorgner du côté du Monténégro.

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UÇK

UÇK n’est pas l’acronyme de Ushtim Çelik Kelmendi mais celui de Ushtria Çlirimtare e Kosovës (Armée de libération du Kosovo) en Serbie ou Ushtria Çlirimtare Kombëtare (Armée de libération nationale) en Macédoine. L’UÇK est une organisation terroriste et criminelle, bras armé de la mafia albanaise, spécialisée dans le trafic d’organes, d’esclaves sexuels, la prostitution, le trafic de drogue, d’animaux et d’armes et financés par les Etats-Unis et l’Union Européenne… bref, ce sont des fils de pute avec lesquels il est impératif d’oublier toute idée de charité chrétienne et si l’occasion se présente, il faut les éliminer physiquement ainsi que l’ensemble de leur famille… oui, oui, vous avez compris, c’est un appel au meurtre !

 

L’ocytocine

Parce que vous avez cru que c’était une invention de ma part ? Pas du tout. L’ocytocine existe vraiment. C’est un neuropeptide sécrété par l’hypothalamus et excrété par l’hypophyse.
Certains scientifiques pensent que l’ocytocine pourrait avoir un rôle dans différents comportements, notamment l’empathie, l’anxiété, les comportements maternels, etc., d’où son appellation « d’hormone du plaisir » ou « hormone du bonheur ». Dans certaines situations, l’ocytocine pourrait aussi induire des comportements radicaux, voire violents pour la défense du groupe, par exemple face à un tiers refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source d’agressivité défensive (et non offensive).
Des scientifiques préconisent même l’injection d’ocytocine aux populations européennes afin de forcer celles-ci à accepter les cohortes d’envahisseurs faussement appelés « migrants ». Ces gens (les pseudo scientifiques en question) sont de grands malades mentaux.
https://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/oxytocine-une-hormone-pour-78833

 

Petit Trombinoscope

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Louis Franchet d’Espèrey

1856 – 1942
Le vieux soldat combattra en Tunisie en 1881 puis au Tonkin contre les Pavillons noirs, les pirates Chinois. En 1900, il prend part à l’expédition contre les Boxers, vengeant ainsi la mort de son cousin, l’ambassadeur allemand Clemens von Ketteler.
Avec Lyautey, il participera à la pacification du Maroc et durant la Grande guerre, il sera à l’origine de la défaite des armées ennemies sur le front des Balkans. En 1921, il sera élevé à la dignité de Maréchal de France.
Il repose aux Invalides.

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Pierre Ier de Serbie
1844 – 1921
Roi de Serbie de 1903 à 1918 puis roi des Serbes, des Croates et des Slovènes (la Yougoslavie) de 1918 à 1921.
En 1870, le petit cœur de Pierrot se mit à saigner lorsqu’il apprit que la France était envahie par les Prussiens. Il s’engagera dans la Légion étrangère et combattra comme sous-lieutenant sous le nom de Pierre Kara avec l’armée de la Loire. Blessé et fait prisonnier, il s’évade et rejoint les lignes française pour reprendre le combat.
En juin 1914, malade, il désigne son fils Alexandre comme Prince régent mais durant les épreuves de la guerre, de la retraite à travers les montagnes d’Albanie et jusqu’en 1918, il sera présent aux côtés de son peuple et de ses soldats qu’il soutiendra sans jamais faillir.
Admiré par tous, y compris par ses adversaires, le roi Pierre Ier était surnommé affectueusement « Oncle Pierre »… les Serbes sont très affectueux !

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Zivojin Misic
1855 – 1921
Lorsque les Autrichiens prirent Belgrade en 1914, le général Misic lança une contre-offensive et repousse l’ennemi, reprenant la capitale (bataille de Kolubara), faisant prisonniers plus de 40 000 soldats Autrichiens. Nommé Voïvode (équivalent de Maréchal), il ne pourra rien contre la nouvelle offensive combinant troupes autrichiennes, allemandes et bulgares et qui se soldera par l’occupation totale de la Serbie.
Il deviendra par la suite l’assistant du général Franchet d’Espèrey lors de la campagne de Serbie de 1918.

 

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Ferdinand Ier… de Roumanie
1865 – 1927
Roi de Roumanie de 1914 à 1927. D’origine allemande, issu d’une branche de la Maison des Hohenzollern, il écrira notamment qu’il souhaite la victoire de l’Allemagne, néanmoins il respectera les engagements de son pays et du peuple roumain en rejoignant les rangs des alliés de la France.

 

 

 

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Ferdinand Ier… de Bulgarie
1861 – 1948
Prince de Bulgarie en 1887 puis tsar des Bulgares de 1908 à 1918.
Souverain aussi impopulaire auprès de son peuple qu’auprès des chancelleries étrangères, il mènera une politique opportuniste et mêlée d’intrigues. Il alternera ainsi les rapprochements avec la Russie et avec les puissances centrales.
Durant la guerre, son ralliement à ces dernières se fera avec la promesse de gains territoriaux aux dépens de la Serbie, de la Grèce et de l’empire Ottoman.
La défaite le poussera à abdiquer, laissant son trône à son fils, Boris III, et il vivra son exil en Allemagne.

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Charles Ier d’Autriche
1887 – 1922
Empereur d’Autriche-Hongrie de 1916 à 1918.
Le 12 novembre 1918, il renoncera « à toute participation aux affaires de l’état » mais n’abdiquera jamais. La république d’Autriche sera proclamée le même jour et le nouveau chancelier, craignant le ralliement d’une majorité du peuple autour de l’empereur, forcera ce dernier à l’exil.
Par la suite il fera des tentatives de restauration sur le trône de Hongrie mais le pays est menacé d’une invasion de la part de la Tchécoslovaquie, de la Roumanie et de la Yougoslavie en cas de victoire des monarchistes. L’empereur Charles sera capturé par les forces du gouvernement hongrois qui sera remis aux britanniques qui l’exileront sur l’île de Madère au Portugal.
Le dernier empereur d’Autriche mourra d’une pneumonie en 1922 dans la pauvreté.

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Zita de Bourbon-Parme
1892 – 1989
Impératrice d’Autriche-Hongrie de 1916 à 1918. L’influence de Zita sera importante sur son mari. C’est par son intermédiaire que des pourparlers de paix sont envisagés dès 1917.
Après le mort de Charles, elle portera le deuil et ne se remariera jamais.

 

 

 

 

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Friedrich von Scholtz
1851 – 1927
Commandant en chef du groupe d’armée germano-bulgare en Macédoine. Après l’offensive de Franchet d’Espèrey, il se replie avec le reste de ses forces sur la Hongrie.

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