Index – épisode 1

Episode 1

 

crossfit-caecilus-albi-wod-hero-albert-rocheAlbert Séverin Roche (1895 – 1939).

Il a pas l’air méchant comme ça…

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Ici avec son pote, Ferdinand !

 

L’affaire des décorations

En octobre 1887, sous la présidence de Jules Grévy, des journalistes mirent au jour un trafic de décorations orchestré par le député d’Indre-et-Loire Daniel Wilson, gendre du président Grévy. Le député Wilson revendait des légions d’honneur pour 25 à 100 000 francs. deux maquerelles de ses complices, révéleront à la brigade des mœurs que les différentes décorations se négociaient préalablement dans leurs maisons closes. Imaginez un peu la gueule des offres promotionnelles : « Pour deux putes achetés, une médaille offerte ! » « Wilson et Grévy ! Des putes et députés ! Vérole et pendantes ! Au marché de l’Elysée, il y a de tout… ce que vous ne trouverez pas en revanche, c’est l’argent de vos impôts ! »

Éclaboussé par cette affaire qui impliquait directement son gendre, le président Grévy sera poussé à la démission au mois de décembre suivant. Il y a fort à parier que le vieux a été tenté de baffer son abruti de gendre.

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Jules Grévy (1807 – 1891). 4ème président de la république de 1879 à 1887.

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Daniel Wilson et son épouse, Alice Grévy.

La bataille de l’Artois

Durant la première guerre mondiale, l’Artois (département du Pas-de-Calais, 62) sera le théâtre de trois batailles. La première en 1914, la seconde au printemps 1915 et la troisième à l’automne de la même année. Ici, nous parlons de la seconde bataille de l’Artois et qui s’est déroulée entre le 9 mai et le 25 juin.
La seconde bataille d’Ypres a lieu en même temps. Les troupes françaises commandées par le général d’Urbal et soutenues par des troupes Britanniques, notamment Indiennes, remporteront de nombreux succès mais à l’issue des combats, la situation restera indécise… enfin pas indécise pour tout le monde, les deux cent mille morts, blessés ou disparus qui se sont fait joyeusement bigornés la soupière en l’espace d’un mois et demi, ne risquaient pas l’ambiguïté. La mort ou la mutilation ne laisse personne perplexe… hormis peut-être une poignée d’officiers d’état-major.

La fusillade de Fourmies

Aujourd’hui le 1er mai est connu comme la « fête du travail » et est un jour chômé. On reste chez soi à regarder la télé ou bien on peut faire un petit footing et pourquoi pas aller faire du lèche-vitrines ?
Seulement le 1er mai est surtout retenu pour commémorer le massacre d’Haymarket Square à Chicago en 1886.
A l’origine le 1er mai est choisi par les syndicats américains car c’est ce jour-là que les entreprises aux Etats-Unis commencent leur année comptable et que les contrats arrivent à terme.
A Chicago, entre le 1er et le 4 mai 1886, les syndicats anarchistes, réclamant la journée de travail de huit heures, seront attaqués par la police. Huit policiers seront tués mais on ne saura jamais combien de grévistes auront péri sous les balles de ces mêmes policiers. De plus, sur les huit leaders syndicalistes arrêtés, un se suicidera en prison et quatre autres seront pendus sans avoir été responsable de quoi que ce soit.
Le 1er mai 1891 à Fourmies, un cortège de deux cents manifestants pacifistes réclamant la journée de huit heures, marche vers la place de l’église et font face à trois cents soldats (sans compter les gendarmes à pied et à cheval).
La foule des manifestants croyant les soldats bien disposés à leur égard marche vers eux. La fusillade qui s’ensuivra fera neuf morts et trente-cinq blessés.
L’intervention du curé Margerin empêchera le bilan de s’alourdir mais parmi les victimes figuraient Marie Blondeau (18 ans), Louise Hublet (20 ans), Ernestine Diot (17 ans), Félicie Tonnelier (16 ans), Charles Leroy (20 ans), Emile Ségaux (30 ans), Gustave Pestiaux (14 ans), Emile Cornaille (11 ans) et Kléber Giloteaux (19 ans).

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Ernestine Diot (1874 – 1891). L’une des victimes de la fusillade de Fourmies. Elle a reçue cinq balles dans le corps dont une dans l’œil droit et une autre dans le cou.

 

 

 

 

 

 

 

La querelle des Inventaires

Dans le cadre de la loi antireligieuse de séparation des Eglises et de l’Etat, la république s’est arrogé le droit de profaner les lieux sacrés catholiques et d’oser ordonner l’ouverture des tabernacles (alors que ceux-ci, comme chacun le sait, contenant le ciboire et les hosties consacrées, font référence à l’endroit sacré abritant l’arche d’alliance) dans le seul but de s’approprier les biens, non de l’Eglise mais des paroissiens.
Entre février et mars 1906, deux citoyens innocents seront assassinés par les gendarmes pour permettre aux receveurs de l’enregistrement de commettre leurs profanations au nom des traîtres francs-maçons.

Inventaires

Révoltes des vignerons de 1907

Suite à de nombreuses crises graves (Surproduction, phylloxéra, chaptalisation, importation de vins étrangers) et qui menacent jusqu’à leur métier, voire pour beaucoup, leur dignité, les vignerons du Midi de la France organisèrent des manifestations dans de nombreuses villes de France (Béziers, Montpellier, Narbonne, Alger, etc.) et rassemblant plusieurs centaines de milliers de personnes afin de demander au gouvernement d’agir.
Ces manifestations se sont toujours déroulés pacifiquement et unifiaient même les Français entre eux puisque l’on pouvait voir des socialistes aux côtés de royalistes. Les curés ouvraient même leurs églises pour loger les manifestants.
Mais le traître Georges Clemenceau, alors président du Conseil, décide malgré tout de faire appel à l’armée pour réprimer les manifestations… pacifiques.
A Narbonne, les 19 et 20 juin, huit personnes innocentes seront tuées sur l’ordre du gouvernement.
A Béziers, en revanche, cinq cents soldats du 17ème régiment d’infanterie de ligne refuseront de faire du mal au peuple et se joindront même à eux afin de les protéger d’une éventuelle fusillade comme à Narbonne.
Le chien Clemenceau décidera finalement de voter une loi luttant contre le vin de fraude, enverra les courageux mutins du 17ème en Tunisie et manipulera le responsable des manifestants, Marcelin Albert, afin de le discréditer aux yeux de ses affidés. Ce dernier finira dans la misère et dans l’exil.

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Les Anarchistes

Au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle et jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, le terrorisme anarchiste menaçait partout en Europe.
Parmi les plus célèbres d’entre eux, Sofia Perovskaïa et Ignati Grinevitsky qui faisaient partis des conjurés ayant assassinés à la bombe le tsar de Russie Alexandre II le 13 mars 1881.
Ravachol qui sera guillotiné le 11 juillet 1892 pour meurtres et pour deux attentats à la bombe.
Auguste Vaillant qui lance une bombe dans l’hémicycle de la chambre des députés le 9 décembre 1893 en réaction à l’exécution de Ravachol.
Sante Geronimo Caserio qui assassinera le président Sadi Carnot en 1894 en réaction à l’exécution d’Auguste Vaillant.
Luigi Luccheni, l’assassin de l’impératrice Sissi le 10 septembre 1898.
Marius Jacob, qui inspirera le personnage d’Arsène Lupin et qui commit de 150 à 500 cambriolages entre 1899 et 1903.
La bande anarchiste de Jules Bonnot qui commet ses braquages et ses meurtres de 1911 à 1912.

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A l’époque, c’était un scandale… mais curieusement, de nos jours, tout le monde rêve de faire la même chose… mais en pire !

Petit trombinoscope

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Ferdinand Foch (1851 – 1929). Ce brave Ferdinand était maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, colonel d’un Royal Régiment Canadien et était grand croix d’ordres américain, letton, anglais, belge, polonais et marocain… bonjour le cumul de mandat ! Mais force est de reconnaître qu’à son époque, ou la France était encore un véritable pays souverain, notre cher Ferdinand a réalisé un tour de force largement supérieur aux branleurs surpayés qui siègent au parlement de Bruxelles, qui rêvent d’un gouvernement mondial mais qui ne réussissent même pas à normaliser le débit des tirettes des chiottes.

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Sadi carnot (1837 – 1894). 5ème président de la république de 1887 à 1894.

 

 

 

 

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Lazare Carnot (1753 – 1823). Adolf Eichmann avant l’heure.
Député de la Plaine puis des Montagnards, il vote l’assassinat du roi Louis XVI. Durant la guerre de Vendée, il donnera l’ordre direct de génocide au général Turreau, commandant les colonnes infernales.
Ses cendres furent transférés au Panthéon en 1889, durant la présidence de son président de petit-fils, Sadi Carnot.
Si la république honore des criminels, les braves gens ont sans doute quelque chose à craindre.

 

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Félix Faure (1841 – 1899). 7ème président de la république de 1895 à 1899.

 

 

 

 

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Raymond Poincaré (1860 – 1934). 10ème président de la république de 1913 à 1920.

 

 

 

 

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Otto von Bismarck (1815 – 1898). Premier chancelier impérial allemand de 1871 à 1890.

 

 

 

 

 

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Léo von Caprivi (1831 – 1899). Deuxième chancelier impérial allemand de 1890 à 1894.

 

 

 

 

 

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Jules Ferry (1832 – 1893). Ministre de l’instruction publique et des Beaux-arts. Père de l’école laïque.

 

 

 

 

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Marguerite Steinheil (1869 – 1954). Demi-mondaine et maîtresse de Félix Faure. Elle gagna en notoriété suite à l’affaire de la mort du président, puis devint la maîtresse de plusieurs hommes riches et/ou influents dont Aristide Briand et le roi du Cambodge.
En 1908, elle est accusée du meurtre de sa mère et de son mari, le peintre Adolphe Steinheil. Elle sera finalement acquittée mais l’affaire ne sera jamais résolue.

 

 

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Pompée le grand (Cnaeus Pompeius Magnus). (106 av. J.C. – 48 av. J.C.) Consul de Rome. Opposé à Jules César durant la guerre civile, il sera trahi par Achillas, général du pharaon d’Egypte Ptolémée XIII Dyonisos, et poignardé dans le dos par Septimus, l’un de ses anciens centurions durant la guerre contre les pirates.

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